mardi 22 mai 2012

La Belgique, mon amour


Cet article provient directement de mon blog. Il n'y a donc aucune majuscule. Désolée pour ceux qui l'avaient déjà lu. 


il est temps de parler du voyage en belgique. cela faisait des années que je n'étais plus montée en première classe. oui les animaux sont toujours en seconde (oh vas-y que je me compare à une bestiole). le repas était convenable, je n'avais plus du tout faim. et je n'ai pas réussi à dormir longtemps, le thalys tangue tout le temps, ça me rend juste malade. 

à l'arrivée ma chienne m'a accueilli comme je le méritais, les frères et la soeur heureux de me revoir. à l'adolescence, on change beaucoup. je suis la plus âgée mais la plus petite. la naine tient de sa mère pour la taille et tout le reste du paternel. c'est ainsi, on ne peut plus rien changer. j'ai réalisé en les revoyant que nous sommes deux sur huit à ne pas porter de lunettes. oh ma vue comme je t'aime. 

nous avons fait le câlin du soir avec mon amour de chienne et nous avons dormi trop peu pour moi. l'air de la campagne n'est plus fait pour moi. maintenant, je bénis mon lit dès que j'y retourne tel un saint. 
je ne vous cache pas que nous sommes arrivés en retard au rendez-vous que j'avais fixé à mes copines. mais la voiture c'est comme le vélo, ça ne se perd pas. j'aime la voiture de mon père. elle est chouette et a tout ce qu'il faut. j'ai hurlé ma mère par contre quand j'ai dû me garer entre deux voitures. 


l'iata a tellement changé, j'ai quitté les secondaires en 2008. j'avais fait quatre ans d'arts. c'était tellement chouette que parfois j'ai envie d'en pleurer. cette époque où j'étais plus naïve me manque atrocement. elles aussi, les professeurs,... tout me manque. j'ai aussi appris que ma marraine (prof qui défend lors des conseils de classe, ici ma prof de FGS = formation géographique et sociale) était à la retraite en 2009, l'émotion est montée en moi. tout disparaissait. je m'y vois encore, arpentant les chemins, les toilettes devenues high tech, mettre un poteau blanc dans la pelouse pour un projet,... tout était parfait. j'ai appris à triché comme une folle et à voler les copies de néerlandais. je me dis souvent que s'il fallait que j'enseigne ça serait à l'iata. c'est obligé. 


et maintenant, cette époque est révolue. c'est dommage, j'ai grandi et je vois moins mes copines avec qui j'ai partagé des choses très intenses. j'ai grandi à travers ces murs. je suis juste devenu moi en plus grand, en plus forte. 
là je vais vraiment pleurer. 


céline est venue tout l'après-midi chez moi, c'est comme si on se voyait tout le temps. on se comprend grâce aux regards qui sont devenus complices avec le temps. elle a photographié pour ses cours. ce fut chouette. 


le vendredi, descente vers bruxelles en train. j'ai dormi tout le trajet et à la fin j'avais les marques qui sont restées toute la journée. affreux. le plus remarquant est que les tickets de train ont été modernisés. les horaires et voies n'ont pas du tout changé. je connaissais encore tout par coeur, comme quoi ces deux ans m'ont profondément marqué (époque des beaux-arts). 


bruxelles, je ne peux pas dire que j'aime cette ville. je l'ai côtoyé deux années lorsque j'ai commencé mes études à l'académie royale des beaux-arts de bruxelles en design urbain. je connais le centre et les alentours. je la trouve moche et trop moderniste, mais tu vois l'expo de 58 a apporté quand même son lot de choses.


ce qui est bien c'est que t'as pas l'impression de donner un rein au barman quand tu payes 5,20€ pour deux verres en plein centre-ville. l'inconvénient c'est que tu te ruines pour payer les toilettes. en belgique le pipi vaut cher.
même si j'ai failli mourir à bruxelles à cause du pollen sur le terrain du fiancé, j'ai apprécié re-découvrir des coins de bruxelles.

tous les soirs, on hurlait pendant que papa dormait (désolée) en jouant au uno et au 1000 bornes. j'ai découvert de nouvelles règles rigolotes.


c'était des soirées tellement bien. puis dormir avec mon bébé chasseur (doudou de mon enfance) et avec ma chienne qui a gardé dignement la porte. 

par contre, les belges devraient sincèrement revoir leur conduite. certes je ne devais pas avoir mon permis (impossible pour moi de réaliser un demi-tour correct hors que je fais tous mes créneaux en pente) et que je connais mon code de façon aléatoire mais je conduis bien et même ma maman le dit (ok ce n'est pas le bon exemple). j'ai donc fait mes cent kilomètres aller-retour jusqu'à liège. je ne suis donc pas morte avec mes frères, ma soeur et le fiancé. à liège, les gens ont tous cet accent affreux et la mode est encore au skinny ce qui ne me va absolument pas vu que je ne pèse pas 30 kg. 


dimanche matin, balade avec les chiennes à travers les champs. oh oui abîme tes chaussures et ton jeans dans la gadoue. la veille, il a eu de gros orages, je l'ai appris à mon réveil. oui je dors à point fermé. j'aurai aimé voir ça. j'aime les éclairs mais le tonnerre me fiche la trouille. je me suis constitué une mémoire photographique en captant tous les détails qui ont construit mon adolescence. j'ai revu mes grands-parents. nous avons mangé des frites. ma tante est mourante, j'ai préféré garder une bonne image d'elle du coup égoïstement je n'ai pas été la voir.
l'après-midi nous sommes partis. ce week-end ensoleillé a été magique. la pluie du retour nous a beaucoup fait peur. les gens des cars devraient eux aussi revoir leur conduite.

belgique je reviendrai.